Une chimère égarée...[Nera et Alchemist d'état]

Invité

??? => Azai Nagamasa => Lior, Centre ville.

Le soleil cognait très fort aujourd’hui. Je le précise car cela se passe en plein désert. La chaleur est insupportable et il n’y a pas un seul nuage de pluie. Dans cet immense territoire désertique se trouve cependant une ville. Elle s’appelle Lior. Elle était autrefois sous le contrôle d’un prêtre illuminé utilisant la pierre rouge et la faisant passée pour le miracle de dieu. Et puis, avec le temps, la guerre s’installa. Un second « Ishbal » était né. La pierre philosophale faillit être crée, des centaines de gens étaient morts… Mais malgré cela, la ville se reconstruisit et prospéra. L’alchimiste Alex Louis Armstrong prit la direction de la ville et elle grandit rapidement. Lior se trouve donc à l’écart des militaires, et les alchimistes d’états y sont rares. Mais le désert recèle plein de dangers… Azai marchait parmi les dunes. Son corps recouvert d’une grande cape blanche. Il saignait abondamment car le sang coulait au sol et laissait d’immenses traces. Dans son dos se trouvait une aile de plumes blanches. Elle semblait cassé et avoir été frappé, elle saignait aussi. Le jeune homme était à bout de souffle. Malgré le fait qu’il se soit soigné avec quelques bandages ses plaies et blessures apparemment par balles étaient graves.

Il eut le plaisir de découvrir un puits dans ce désert. Cela indiquait déjà que Lior n’était pas loin même si lui l’ignorait. Il s’y précipita pour boire un peu, mais malgré cela la faiblesse restait présente. Azai avait besoin d’un médecin. Soudain, derrière lui, des bruits de moteurs se firent entendre. Deux voitures le poursuivait… cela expliquait ses blessures. C’était des mercenaires. Il sortit son revolver et tira sur le premier véhicule, qui s’arrêta net, pour laisser sortir les soldats. La seconde fonça vers lui. Il dégaina son sabre et roula sur le côté pour trancher le véhicule sur le côté. Il réussit, tuant ainsi le chauffeur et un passager à l’arrière. Mais son aile brisée lui faisait un mal de chien, le forçant à s’écrouler par terre. A jeep coupé alla se fracasser contre le puits, tuant ses autres occupant mais les soldats de l’autre arrivèrent rapidement. Azai se releva avec beaucoup de mal, et les ennemis le pointèrent vers leurs armes à feu. Le jeune homme poussa un cri de douleur incommensurable et une seconde aile sortit de son dos, mais celle-ci était de couleur noir. Un petit coup d’aile et il fut propulsé en avant, percutant le premier soldat. Deux d’entre eux se tuèrent avec des tirs croisés, et le dernier dégaina une arme blanche. Azai se retourna et le trancha au ventre avec son arme, brisant le vulgaire couteau de son agresseur. Ils portaient tous des tenues militaires… Azai ne supportait pas les militaires… ni les alchimistes… Après tout à cause d’eux c’était devenu un monstre. Il n’était plus humain.

Après une marche pénible, Azai réussit à atteindre le centre ville. Quelques villageois l’ignorèrent, se dirigeant vers la fumée de la jeep qui gisait près du puits d’Edward Elric. Lorsqu’il se retrouva en centre ville, il aperçu un policier. Celui-ci s’avança, le voyant gravement blessé. Les gens arrêtèrent leurs occupations pour voir la scène.

Un… un ange ?

Un monstre !

Regarde ses ailes !!

Il à l’air blessé…

Rien à foutre, c’est qu’un monstre…

Le policier l’attrapa avant que celui-ci tombe au sol.

Eh !!! Eh ! Que vous est-il arrivé ?

Des … Mercenaires… Blessé par…. Balles… sabre…

Parlez doucement ! Ne vous en faites pas on va trouver un médecin ! Il y a aussi de nombreux alchimistes par ici, ils sauront quoi faire…

Non… pas…

Mais trop tard, le jeune Azai tomba dans les pommes, inconscient. Le policier ainsi que quelques villageois le trainèrent dans une maison du centre ville, afin de l’installer sur une table pour extraire les balles et soigner les blessures. Les questions viendraient plus tard. Pour l’instant il s’agissait de le soigner. Après quelques heures acharnées, le médecin ainsi que quelques assistants lui retirèrent toute les balles de son corps et pansèrent ses blessures. Pour les ailes, ils les traitèrent comme avec les oiseaux. Une guérison rapide des blessures puis ils lui attachèrent les deux dans le dos afin qu’elles ne bougent pas. Les habitants de Lior l’amenèrent donc dans une chambre pour qu’il se repose. Ses cris pendant l’opération et la peur qu’il semble avoir des instruments chirurgicaux… Cela avait été éprouvant… Mais il vivrait c’était l’important. Le policier s’en alla donc afin de faire son boulot, mais avant cela, il avait prévenu un Alchimiste national qui se trouvait en ville. L’attaque des mercenaires ainsi qu’une chimère en liberté cela impliquait déjà trop de monde ! Les autorités devaient être prévenues.

Azai se réveilla, dans une pièce assez lumineuse. C’était en fin de journée car la lumière du crépuscule filtrait à travers les rideaux. Une lampe au dessus de son lit était allumée. Lorsqu’il se leva, il pouvait remarquer les différents bandages et pansements qu’il avait sur son corps. Ses ailes étaient attachées… Il retira les bandages de ses ailes, qui se guérissaient assez rapidement. Il crispa son visage lorsqu’un craquement se fit entendre. En quelques secondes ses ailes étaient retournées dans son corps. Laissant deux cicatrices déjà fermés la place. Des plumes parsemaient le sol et les draps. Il était nu, alors il chercha ses vêtements puis il les enfila… Ils avaient été recousus. Ces gens étaient plutôt gentils avec lui. Un repas l’attendait déjà, et une chaise sur le côté indiquait qu’on l’avait veillé toute la journée. Il mangea rapidement, cela faisait longtemps qu’Azai n’avait rien eu de bon en bouche.

Il passa à la salle de bain afin de se faire une toilette. Il se déshabilla de nouveau afin de prendre une bonne douche pour enlever tout le sable de ses cheveux. Il retira également son cache œil afin de ne pas l’abimer. Puis après quelques minutes, il prit une serviette et retourna dans la chambre. Il n’avait remis que son pantalon, la chaleur étant très dur à supporter. La serviette autour du cou, sa veste et sa chemise au bras Azai alla s’asseoir de nouveau. Un miroir en face afficha son reflet. Ses cheveux bleu-gris arrivaient jusqu’à sa nuque, et son œil jaune le fixait d’une façon assez bizarre. Il ne s’était sans doute pas observé dans un miroir depuis un moment. Il posa une main sur son cache œil quand un bruit de pas et une sonnerie le sortirent de ses songes. Il regarda l’horloge, elle sonna 18h00. Quelqu’un frappa alors à la porte…

… Entrez…

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Pourquoi était elle venu ici ? Elle n’en avait aucune idée, Nera avait simplement ressenti le besoin de s’isolé, et de changer un peu d’idée de voire de nouvelles choses. Des rafales de vents soulevaient d’importants nuages de sables qui assaillaient le corps frêle de la jeune femme. Le sable s’engouffrait partout dans ses vêtements. Pouah ! Quelle sensation désagréable quand elle aurait atteint sa destination un petit toilettage s’imposerait. Ses long cheveux couleur de nuit voltigeait autour d’elle et lui cachait par moment la vue, c’était tout aussi gênant que le sable.

Décidément, le désert n’était pas fait pour elle… Trébuchant, la jeune femme s’étala de tout son long sur le sol sableux. En prime, une quantité étonnante de sable s’engouffra dans sa bouche. Nera se relava avec une moue de dégout. Elle se releva péniblement, puis cracha le sable en en avalant une partie. Elle continua à crachoter pendant un certain temps qui lui sembla durer des heures.

Elle reprit son chemin avec détermination, et alors que le vent se calmait, à l’horizon apparut la silhouette rassurante et tant attendu de la ville. Un sourire blanc naquit sur ses lèvres. La motivation l’envahi et elle rejoignit le centre ville à une vitesse ahurissante. En utilisant c’est capacités peu communes, en même temps il fallait bien que ça serve à quelque chose. Arrivée en ville elle se mêla à la foule en espérant passée inaperçue. Elle erra pendant quelque temps s’arrêtant dans une ruelle pour se rendre plus propre et plus présentable. Elle ressortit de la ruelle parfaitement propre, presque rayonnante. Se mêlant une fois de plus à la foule, une rumeur lui parvient aux oreilles comme quoi un ange était arrivée. Intriguée par cette nouvelle elle suivit le mouvement des gens elle aperçut le soit dit en ange. Elle garda ses distances pour ne pas paraître étrange plus qu’elle ne l’était déjà. L’ange avait l’air mal en point. Elle observa la scène, et lorsque les policiers l’emmenèrent elle décida de les suivre, curieuse.
Elle veilla à ne pas se faire voire et à garder ses distances. Puis sautant jusque sur le toit elle repéra la chambre où l’on avait placé le blessé et elle observa par la fenêtre ce qu’il se passait attendant patiemment qu’il se réveille elle resta immobile dehors s’y bien qu’elle somnola. Et manqua le réveil de l’ange. Mais se réveilla peu après. Et reprit son observation, attentive au moindre détail.

(bon c'est pas autant que toi hein mais c'est déjà ça^^)

Ken' était en voyage à Lior. Il arriva par cet espèce de désert. Mais pourquoi donc on l'avait envoyé ici ? C'est bien se qu'il se demandait. " Tu verras quand tu seras là-bas". Voilà tout ce qu'on lui avait dit. Il entrait enfin dans la cité de Lior, et y vit une population heureuse. Il y avait plusieurs bar d'extérieur, où l'on pouvait profiter du soleil. C'était vraiment une ville jolie, il devait être sûrement très agréable d'y vivre. Il s'avançait paisiblement dans la cité quand des gens accoururent. Certains parlaient d'un ange, d'autre d'un démon ou encore d'un monstre. Voilà donc pourquoi on l'avait envoyé ici. Il alla donc à contre-courant des gens qui s'enfuyaient. Il vit vit une chimère à terre. C'était donc ça. L'armée voulait cette chimère. Elle ressemblait presque à un être humain, à quelques détails près, elle aurait pu passer inaperçue. C'était vraiment dégueulasse de la part de l'armée de vouloir s'emparer d'elle. Du moins, c'était l'opinion de Ken'.
Le policier le porta dans ses bras pour l'emmener dans une maison proche. Il interpela Ken' pour qu'il le suive. L'alchimiste s'exécuta.

- Vous pouvez faire quelque chose ?

C'était le policier qui parlait. Il avait la tête tournée vers Ken', apparemment affolé.

- Oh du calme. Laissez moi le voir.

Le policier se poussa donc sur le côté et Kenichi pu examiner la chimère. Elle avait des coupures, des balles dans le corps. Vu ses vêtements, elle devait être farouche. Vu son physique, c'était un mâle. Ken' fit signe au policier de s'approcher.

- Bon, tout va bien. Surtout, il ne faut pas le réveiller. Seulement, il est criblé de balles. Alors il va falloir les extraire. Alors allez demander une pince à épiler.

Sans poser de questions, le policier se dirigea vers l'occupant de la maison. Elle s'esquiva quelques secondes de la pièce et donna un petit objet métallique au policier. Il revint ensuite vers Ken'. Il avait dans les mains une pince à épiler. Bon, maintenant c'était à eux de jouer.

- Bon c'est pas compliqué. Je vais refroidir la sueur de son corps jusqu'à la gelé à l'endroit est logé la balle. Ainsi, il ne souffrira pas. Ensuite, vous retirez la balle avec la pince à épiler.

Ken' frappa alors dans ses mains, puis en appliqua une sur le torse de la chimère. Le policier alla alors déloger la balle. Ils recommencèrent l'opération jusqu'à ce que la chimère soit dépourvues de balles. Ensuite ils apposèrent des pansements sur les coupures, puis ils quittèrent tous la pièce. Ken' décida de rester. Après tout, c'était sa "cible". Mais Ken' n'avait aucune intention de le capturer, il allait plutôt l'aider à s'enfuir.
Il entama une discussion avec le policier qui partit peu de temps après. Les locataires partaient en voyage aujourd'hui. Ils laissèrent la clé à Ken' et lui dit où la cacher. Les gens d'ici était vraiment gentils... Et pas très méfiants. Mais bon. L'ice Alchemist n'avait aucune intention douteuse. Il entendit alors comme une pluie. Il regarda dehors, sceptique, mais il faisait une temps magnifique, le soleil se couchait teintant le ciel en violet-rose. Il compris alors que c'était la douche qui était juste à coté de la chambre de la chimère. Quand le bruit s'évanouit, Ken' attendit un peu puis toqua à la porte. Il perçut un bref "Entrez". Il ouvrit alors la porte et vit la créature qui s'observait dans un miroir. De là, elle avait pu voir qui entrait. Ce devait être une mission discrète. Par conséquent, Ken' ne portait pas son uniforme. Donc à première vue, la chimère ne devrait pas l'attaquer.

- Euh... Salut. C'est moi qui à aidé le policier à te soigner. Kenichi Hasegawa, enchanté.

Il lui tendit la main, même s'il ne croyait pas que la chimère lui serrerait. Il était quasiment improbable qu'une chimère éprouve une reconnaissance ou une affection envers un humain. Néanmoins, elle ressemblait beaucoup à un être humain, et Ken' le considérait comme tel. Pour lui, la créature n'avait pas une subir de discrimination ou quelque chose dans le genre. Il attendit alors de voir si la chimère lui serrerait la main.

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Lorsqu’Azai répondit "Entrez", la porte s'ouvrit aussitôt et un homme entra. Il semblait assez jeune, il devait peut être avoir le même âge que la chimère. Il était grand, avait les cheveux blancs, et des yeux également jaunes. Kenichi avait une tenue de Civil, ce qui ne laissait pas paraitre au premier regard qu'il s'agissait d'un alchimiste. Azai se leva de son siège, et lorsque celui-ci rentra, il mit sa chemise ainsi que sa veste pour cacher les deux cicatrices de son dos à l'emplacement de ses ailes. Il s'approcha de l'alchimiste qui se présenta...

Euh... Salut. C'est moi qui à aidé le policier à te soigner. Kenichi Hasegawa, enchanté.

L'homme lui tendit une main, qu’Azai ne serra pas tout de suite.

- Moi c'est... Angeal.

Il préféra ne pas lui dire son vrai nom, mais il lui serra tout de même la main. Apparemment, c'était cet homme qui avait aidé à le soigner... Il remarqua après avoir enlevé ses pansements tout à l'heure que ses blessures ne le faisaient plus souffrir et qu'elles avaient cicatrisées assez vite... Azai n'aimait pas tellement les humains. Pour eux ils se croyaient supérieur, ils sont fourbes et ont ne peut pas les croire. C'était son expérience dans la matière. Selon lui le genre humain mérite de mourir pour sa cruauté et chacun de ses actes n'est que le mal incarné... Finalement être une chimère le dérangeait moyennement. Le fait d'être lié avec un animal lui permettait de créer des liens avec la terre. Les humains ne pensent qu'à eux. Ce sont des différences bien grandes qui les séparent... Mais également un préjugé tout aussi grand envers la race humaine. Peut être qu'il se trompait en pensant cela, mais il n'avait confiance en aucun humain jusqu'à maintenant. Kenichi semblait sincère, mais il ressentait le besoin de le bousculer un peu pour voir comment il réagirait...

- Je doute que tu m’as réellement "soigné" comme tu dis si bien. Et de toute façon je n’en ai rien à foutre... Laisse-moi tranquille. Tu connais mon nom, je connais le tiens sa s'arrête là.

Azai marcha dans la pièce quelques instants, la main sur le manche de son Katana lui même attaché à sa ceinture. Il avait également son revolver attaché dans une housse. le fait de tenir l'arme de Ritsuka dans ses mains ne pouvait que le rendre heureux. Il n'y a que cela qu'il aimait. Je jeune homme s'approcha de la fenêtre, afin de regarder les rues de la cité. Le genre humain le répugnait. Depuis petit il n'a connu que souffrance et trahison... Mais le fait de savoir qu'autrefois il en était un cela le sidérait également. Il haïssait les expériences qu'il avait subit, mais voler libre comme un oiseau et être ainsi en communion avec la nature le rendait... heureux... Soudain, il crût apercevoir quelqu'un par la fenêtre. Il s'en approcha rapidement et l'ouvrit. Azai baissa la tête et vit une jeune femme qui se cachait. Elle observait surement depuis un moment. Il l'attrapa par le poignet et il la tira dans la pièce pour la pousser violemment contre le mur à l'autre bout de la pièce. Il porta la main à sa ceinture pour la pointer avec son revolver.

- Alors comme ça on espionne? je ne suis pas une bête de foire!

Azai hurlait presque dans la pièce en disant cela. De toute façon les plumes partout sur le lit et le sol en disaient beaucoup sur lui et Kenichi l'avait opéré. Ils devaient connaitre la vérité sur son identité... Une chimère. D'habitude Azai n'était pas quelqu'un de violent mais là, tout s'était enchainé rapidement. Des mercenaires de l'armée, Kenichi, et maintenant une jeune femme qu'il ne connaissait pas. Tout cela le troublait encore... Azai ne voulait qu'une chose: qu'on le laisse tranquille! De toute façon c'était un monstre et il n'avait rien à faire avec les humains qu'il haïssait tout autant qu'il se haïssait lui même.

- Qu'est ce que vous avez tous avec moi? Vous devriez savoir que trainer avec moi c'est dangereux. Les mercenaires plus loin dans le désert ne le savaient pas, vous voulez finir comme eux?

Ils ne lui voulaient aucun mal, mais il était toujours méfiant avec les humains…Azail pointa aussi son arme sur Kenichi qui semblait inquiet. Azai recula de quelques pas vers la fenêtre, surveillant attentivement les deux avec son revolver à la main. Son visage fit encore une grimace de douleur, et une aile blanche sortit de son dos. Des plumes tombèrent de nouveau un peu partout et son aile semblait soignée. Il baissa son arme... Il regarda la jeune femme qui semblait un peu perdu dans le coin de la pièce, puis il observa Kenichi. Sa tenue se civil, sa chaine pendant à son pantalon, ses cheveux blanc, ses yeux jaunes... Rien qui à première vu ne pouvait trahir son identité. Il releva son arme et tira. La balle toucha la chaine, faisant tomber un objet au sol. Il s'agissait d'une montre avec le symbole auquel il s'attendait dessus.

- Un alchimiste d'état. Qui aurait put croire cela? A force d'échouer ils envoient les grands moyens ?... je suis fatigué de tout cela... Tu devrais faire plus attention vu que tu ne sort pas sans cela pourrait te trahir une prochaine fois.

Il rangea son revolver mais il continua de fixer l'alchimiste.

- Inutile de te cacher mon vrai nom alors... Je m'appelle Azai Nagamasa. Et toi... Pourquoi es-tu là? M’enfermer ? Me tuer ? M’étudier ? Dans ce cas, approche…

Azai avait la main posé sur le manche de son katana, prêt à s’en servir. Kenichi semblait sincère en disant qu’il l’avait aidé à le soigner et rien ne laissait paraitre qu’il lui voudrait du mal. Mais le fait qu’il soit alchimiste d’état changeait tout. C’était la faute de types de se rang et de militaires qu’il était devenu une chimère. Même s’il aimait voler dans le ciel ou tout simplement ses ailes, l’armée n’aurait pas dû faire cela et il voulait par-dessus tout détruire le quartier général de Central et ainsi détruire tous les soucis de ce monde. C’était ce qu’il pensait. Après, peu importe rien ne le rattache à la vie…

Après s'être présenté, la chimère fit de même.

- Moi c'est... Angeal.

Il serra quand même la main de Ken'. Chose rare pour une chimère. Peut-être était-il différent. Depuis que Ken' avait aidé à le soigner, il ne devait plus souffrir. Il avait laissé le gel à l'emplacement des balles. Pendant son sommeil, elle avait du fondre et revenir à l'état d'eau, favorisant la cicatrisation et empêchant la douleur de resurgir.
Quelque chose dans les paroles d'Angeal avait interloqué Ken'. Il a hésité. Il a hésité en disant son nom. Soit il mentait pour préserver sa sécurité, soit alors il hésitait vraiment à lui donner son nom. L'Ice Alchemist voulait vraiment aider la chimère. Depuis que le jeune homme avait intégré l'armée, il c'est toujours battu pour les chimères.

Flash back :

La pièce était sombre, Ken' ne voyait rien. Soudain, la lumière s'alluma. Le petit garçon fut un petit temps aveuglé avant de pouvoir rouvrir les yeux. Il avait passé la nuit dans cet endroit. Il voulait à tout prix savoir pourquoi sa petite soeur avait été demandée par l'armée. Tout le monde pensait qu'elle ferait un bon alchimiste d'état. C'était donc sûrement pour l'éduquer dans ce but. Kenichi avait toujours eu une petite rivalité avec sa soeur concernant l'alchimie. Qui deviendra le meilleur alchimiste ? Il finissaient toujours par ce battre, et évidemment, Ken' gagnait car il était l'ainé. Deux ans le séparait d'elle. Tout ça se bousculait dans sa tête. Il reprit néanmoins ses esprit et regardait plus attentivement la pièce. Quelqu'un, ou quelque chose, fut sortit violemment d'une cellule puis jeté contre le mur du couloir. Cette même personne, apparemment membre de l'armée de par son uniforme, le traina dans la pièce suivante. Ken' les suivit en se cachant dans un coin d'ombre. Se cachant derrière une boite en bois, il pénétra dans cette pièce. La porte se referma. On ne l'avait pas vu entrer. Il faisait de nouveau noir. Seule une petite lumière éclairait la pièce, et plus particulièrement le détenu qu'on avait sortit de sa cellule. C'était un être assez chétif. Une fois que Ken' c'était habitué à l'absence de lumière, il y reconnu sa soeur. Mais elle était... Différente. C'était devenu une chimère. Elle avait visiblement été croisée avec divers reptiles. Elle avait les mêmes yeux jaunes que son aîné, elle qui avait auparavant les yeux d'un bleu éclatant. Son iris n'était plus ronde mais en fente, tel un lézard. Elle avait des griffes, ses doigts étaient devenus verts. Elle avait une longues queue, probablement celle d'un alligator. Le soldat voulu la frapper, mais la chimère essaya de le mordre. Elle avait donc ainsi les dents d'un alligator. Ken' voyait le cou de sa soeur bouger sans cesse. En le regardant plus attentivement, il vit qu'elle avait des branchies. Pour que sa soeur soit mieux contrôlable, ils l'avaient également croisé avec un poisson rouge. Cet animal ridicule. Mais visiblement, ça ne la rendait pas assez malléable.
Un rire émanait du fond la pièce. Il se mit ensuite à parler, il avait l'air satisfait et toujours euphorique.

- Bien... Bien... Elle a du mordant, la gamine. Cette rage te fera aller loin ma petite... Ce pendant, tu n'es pas encore assez forte. Tu vas suivre un programme d'entraînement, rien de bien méchant, tu n'en sortira que plus fort. Tu fera équipe avec l'ange et le lion.

Ken' se sentait mal, sa tête tournait. Il tomba alors sur un objet métallique, sa dernière vision étant que deux enfants entraient dans la pièce, l'ange et le lion. Il se réveilla quelque heures plus tard et la même voix qu'il avait entendu quelques instant plus tard se mit a lui parler d'une voix douce et sereine.

- Alors mon garçon, qu'as tu vu ?

- J'ai vu se que vous avez fait à ma soeur, et à ces deux autres enfants !

- Allons, allons calme toi. Il serviront l'armée, dit toi que c'est un immense honneur.

- C'est donc comme ça que vous voulez mettre fin à la guerre d'Ishbal, président King Bradley ?

- Tu m'as reconnu ? Je ne pensais pas que tu connaissait si bien notre organisme. Que veux-tu en échange de ton silence ?

- Je veux devenir alchimiste d'état, et avoir accès à la bibliothèque sans avoir reçu d'autorisation. Je veux également pouvoir enquêter de mon coté sur quelque chose, et je veux aussi que vous ne tuez sous aucun prétexte ma soeur et ses deux coéquipiers.

- Rien que ça ? Soit...

Ken' fut entrainé pendant six ans à devenir alchimiste, il étudiait de son coté la pierre philosophale, afin de séparer les animaux du corps de sa soeur, pour qu'elle retrouve enfin son apparence normale. Il n'avait plus entendu parler d'elle depuis sa conversation avec King Bradley, mais il restait optimiste. Le généralissime savait que si Ken' avait l'information comme quoi sa soeur était morte, il révèlerait tout.

Fin du Flashback.

Quand il revint à lui, Kenichi vit Azai, une arme pointée sur lui. Il tira. Sa montre d'alchimiste d'état tomba alors au sol.

- Un alchimiste d'état. Qui aurait put croire cela ? A force d'échouer ils envoient les grands moyens ?... je suis fatigué de tout cela... Tu devrais faire plus attention vu que tu ne sort pas sans cela pourrait te trahir une prochaine fois.

Il rangea son arme et continua.

- Inutile de te cacher mon vrai nom alors... Je m'appelle Azai Nagamasa. Et toi... Pourquoi es-tu là? M’enfermer ? Me tuer ? M’étudier ? Dans ce cas, approche…

Soudain, Ken' cru que le destin était avec lui. Il avait tout compris.

- A... Azai...

Une larme coulait sur son visage.

- Azai dit moi que ma soeur est en vie. DIT MOI QUE SAYO EST TOUJOURS VIVANTE !

Il pleurait. Il avait retrouvé un de ses camarades. Au début, il voulait seulement l'aider à s'enfuir, mais maintenant, il voulait rester avec lui, et découvrir la pierre philosophale avec lui pour que toute chimères soient libérées.
Ce n'était plus un petit garçon. Il ne pensait plus uniquement à sa soeur, il pensait maintenant à toutes les chimères, et aux ignominies que l'armée leur avait infligés.

Invité

(hey et moi j'ai pas le droit de répondre on fait dans l'ordre normalement *sbaf* même si j'écrit pa autant que vous)

Alors qu’elle commençait seulement à s’ennuyer d’attendre, quoi donc déjà ? Peut importait elle s’en fichait tout simplement. Elle s’allongea sur le toit, posant son regard bicolore sur l’horizon, dans un soupir de lassitude. Elle commençait à somnoler tranquillement, quand soudain, une main l’attrapa vivement pour l’attirer violement à l’intérieur du bâtiment. Le souffle couper, elle n’eut même pas le temps de protester, ni de tenter quelque chose, ni même de dire ouf. Elle fut projetée contre un mûr à grande vitesse. Percutant le mur en question avec un bruit sourd, elle se cogna la tête par la même occasion. Sonné elle s’affaissa et s’étala joliment sur le sol.

Un court instant passa avant qu’elle ne secoue vigoureusement la tête pour se remettre les idées en places. Elle se redressa lentement mais surement, posant un regard mi surpris mi endormis sur ce qui l’entourait. Elle s’attarda sur le jeune homme aux cheveux gris bleu. Lui jetant un regard sombre elle le dévisagea, ses oreilles de chat pointa vers le bas et retirée en arrière témoignant de son humeur. Mauvaise humeur oui, elle émit un petit grognement plaintif passa une main derrière la tête ignorant parfaitement les paroles qu’on lui balançait pourtant en plein figure, sur de presque fausses accusations du moins pour certaines car il était vrai qu’elle l’avait espionné mais c’était par simple curiosité. Détournant le regard elle inspecta la pièce dans laquelle elle se trouvait : vaste mais simple. Ignorant également le révolver qu’on pointa sur elle ; ne le craignant aucunement de par son statu de semi vampire : seule des balles en argent où remplies d’une substance appropriée pouvait vraiment lui faire du mal.

Puis elle regarda Azai à nouveau alors qu’il dévoilait une de ses grandes ailes blanches fascinantes, Ses yeux vairon brillèrent d’admiration, et puis finalement il n’était pas si mal juste surement encore plus de mauvaise humeur qu’elle-même. Parler pour quoi faire, se prendre des remarques blessante en pleine en pleine gueule très peu pour elle. Elle préférait de loin le silence apaisant et très avantageux pour la méditation. Elle perçut une grimace de douleur et se garda de tout commentaire restant sagement dans son coin, ce qui ne lui ressemblait pas tant que ça après tout. Puis elle tourna vivement la tête vers Ken’ quand Azai s’adressa à lui. Elle l’observa lui aussi, et se rappela l’avoir déjà vu en forêt.

Encore une fois elle ne fit rien d’autre que d’observer. Il se passa un court laps de temps pendant lequel Ken resta les yeux dans le vide, il pensait surement puis il revint à la réalité, et se mis à pleurer ne comprenant qu’à moitié de quoi il était question. Elle soupira seule dans son coins, on l’avait donc déjà oublié, comme c’était frustrant. Elle resta tout de même attentive aux évènements prête à intervenir au cas où, car apparemment un certain jeune homme aux cheveux gris bleu était prêt à faire une bêtise mais peut être qu’après la réaction de kan’ il changerait d’avis. Finalement c’était amusant d’observer les autres lors d’une rencontre : par contre elle, elle devait paraitre bien débile comme d’habitude…

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